Quand on enlève les glaïeuls en fin de saison, il reste toujours en terre des mini-bulbes. Si on les laisse aller l’année suivante, ils peuvent se développer assez bien et même déjà produire une floraison. Même si c’est une fleur plus petite que la normale, elle convient cependant très bien pour faire des bouquets.
J’ai fait la séparation d’un tubercule de dahlia pompon récupéré de l’année dernière. Il faut prévoir un couteau bien tranchant. En effet, les parties lignifiées du dahlia sont vraiment dures, et plus le couteau coupe bien, plus les coupes seront nettes. je pensais ne faire que deux nouvelles plantes, mais en décortiquant le bulbe de départ, des rejets sont apparus. De cette façon, j’ai finalement pu faire trois nouveaux plants. Ce n’est pas forcément partie gagnée, il faut maintenant que la pourriture ne s’installe pas au niveau des coupes. Pour cela, il est important aussi d’enlever tout ce qui semble en mauvais état (sous-bulbes endommagés ou d’aspect bizarre, racines effilochées, etc.).
En octobre dernier j’ai planté en pot une poignée de bulbilles récupérés lors de l’arrachage de mes tulipes fin mai. Apparemment ça pousse, mais les fleurs seront sans doute plus petites que la normale. Malgré ça, la quantité pourra faire un bon effet, espérons-le.
Hormis les narcisses, je ne fais plus de culture de bulbes à floraison printanière en pleine terre. Ils sont vraiment trop détruits par les campagnols. Je les fais pousser en pots avec des pensées en surface pour garnir en attendant la floraison des bulbes. Au moins en hiver la corvée arrosage est pour ainsi dire inexistante.
Après une année d’absence complète, mes chionodoxas ont apparemment resuscité. C’est assez normal en cette période proche de Pâques. C’est assez joli comme fleurette, mais comme beaucoup de fleurs à bulbe hâtives, elle ne dure pas très longtemps.
J’ai fait un achat au JardiExpo à Liège hier. Il y a des Ismènes. Il y a aussi des amaryllis vivaces de pleine terre. Pour ces derniers, j’ignorais que ça existait. Il paraît que ça résiste bien au gel. J’espère que c’est vrai, à 5 € le bulbe ce serait dommage. Comme toujours après ce genre d’achat, la question se pose de savoir où les mettre. Les ismènes sont plutôt pas rustiques, je vais les planter normalement en pots. Les amaryllis, je vais les mettre en pots de terre cuite enterrés. Si je les mets directement en terre, il feront probablement le régal des campagnols un peu trop présent dans la région.